Télétravail: accord sur le moins pire

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À l’issue d’une négociation voulue très restrictive par la Direction, la Cfdt signe un accord minimaliste mais qui vaut mieux que pas d’accord du tout. Une stabilité des conditions de télétravail est garantie pour les 4 prochaines années.

Le ton était donné avant même le début des négociations, la direction du Groupe décidait de réduire le télétravail à 2 jours par semaine uniformément partout dans le monde. Ce point n’a donc pas été négociable pour la France. Nous avons obtenu a minima que les 2 jours maximum de télétravail régulier par semaine ne soient pas rigides : si un jour de préférence déclaré dans Intouch ne pouvait être réalisé, un autre jour de la se-maine pourra l’être ; une information au manager suffira. Autre concession : il sera possible de télétravailler par demi-journée.

Une avancée : le télétravail pour raison familiale ou médicale…

Le télétravail occasionnel a aussi été imposé à 10 jours maximum par an et fera l’objet d’un suivi GTA, comme les congés. Mais un nouveau type de télétravail, dit spécifique, a été introduit, applicable dès ce 1er juillet 2025. Pour raison familiale (proche aidant, violence domestique…) ou médicale (immobilisation nécessaire…), jusqu’à 5 jours par semaine seront envisageables après concertation avec le manager, le PDP – et le médecin du travail le cas échéant.

…et des assouplissements appréciables

Le télétravail régulier comme occasionnel se poursuivra selon les modalités antérieures jusqu’au 31 décembre 2025, le temps pour les équipes et les salariés de s’organiser. Et la partici-pation de l’entreprise pour le matériel acheté sera possible en plusieurs fois, dans la limite du plafond de 250€ pour la période 2026-2029. Autrement dit, le matériel précédemment acquis pourra être renouvelé. Enfin, un pilote (à Roanne) sur la faisabilité du télétravail en Industrie est décidé.

La Cfdt sera très attentive, au sein de la commission de suivi de l’accord, aux conditions dans lesquelles il s’appliquera réellement dans les équipes ainsi qu’aux impacts possibles sur la qualité de vie au travail. Nous participerons aussi activement à la co-construction d’un guide du télétravail à destination des managers et des salariés.

Mais nous recommandons d’ores et déjà à chacun, à l’issue de l’échange qu’il aura eu en équipe, de demander un avenant de télétravail régulier pour le maximum de jours possibles. Même en l’absence de besoin systématique, il permettra à tout moment de pouvoir télétravailler le cas échéant, sans avoir à demander un avenant occasionnel.

Christophe Le Roux, Elu CSE Clermont et CSE Central

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